7 juil. 2007

Et si on regardait un film fantastique?

Vôtre fidèle Gavrix a visité hier le Festival International du Film Fantastique de Neuchâtel. Ce festival se tient du 3 au 8 juillet et propose des projections de films fantastiques du monde entier. A priori le genre fantastique n’était pas mon préféré, d’autant plus que j’avais du mal à cerner exactement sa définition. C’est donc en néophyte enthousiaste que j’ai abordé cet événement.

A quoi ressemble un festival du film fantastique ? Malheureusement on ne voit pas de personnages déguisés en extraterrestres, ni de boissons vert fluo. Mais le public de connaisseurs vous rappelle que vous êtes bel et bien à la célébration du film fantastique. Il émane de l’ambiance à la fois un respect quasi religieux pour les productions de cette industrie et une curiosité fraîche et saine. Les spectateurs se déplacent par groupes de jeunes, mi-geek, mi-gothiques, qui exposent leurs analyses cinématographiques dans l’attente entre deux films. Une séance parmi un tel public est étonnante de maturité : les réactions sont justes et les rires bien placés.

En ce qui concerne la définition du genre fantastique, je pensais avant d’assister au festival que cette notion comprenait uniquement la science-fiction. Il se trouve que la définition est plus large et comprend la science-fiction, mais aussi l’humour fantastique, l’horreur, l’action fantastique et le cinéma d’auteur. Le genre offre donc une vaste palette de sensations, magnifiquement illustrée par les films présents au festival…

Les films que nous avons choisis totalement au hasard relevaient de l’horreur. J’ai particulièrement apprécié le premier, The Signal, film d’horreur indépendant américain qui a déjà été projeté à Sundance Festival 2007. Si le scénario est un peu simpliste et parfois mal ficelé, le film offre un divertissement ininterrompu qui oscille entre l’horreur et le rire. The Signal raconte l’histoire d’une ville dont tous les téléviseurs, radios et téléphones émettent un seul signal qui agit inconsciemment sur la volonté de la population en l’incitant à la violence. L’ambiance du début est assez étonnante, avec ses scènes de violence machinale dans le confinement de couloirs sombres d’une tour d’habitations. Une histoire parallèle de jalousie nous entraîne sur les traces d’une épouse adultère fuyant son mari devenu bizarrement violent, nous faisant rencontrer une galerie de personnages improbables, faisant penser à l’équipe de Shaun of the Dead. L’ensemble comprend son lot d’hémoglobine et de mutilations, indispensable à tout film d’horreur. C’était donc un très bon divertissement, qui je pense ne sortira pas dans les salles en France. Je vous ai quand même mis la bande annonce pour vous donner une idée de l’ambiance.





Le deuxième film était un film thaïlandais, The Victim, qui racontait l’histoire d’une jeune femme, actrice dans les reconstitutions de scènes de crimes. Peu à peu, vous vous l’imaginez certainement, les choses dérapaient et la jeune femme commençait à voir des apparitions. Pas grand-chose à dire au sujet du film à part le fait qu’il a apparemment été tourné sur de vraies scènes de crime. Tous les clichés du film d’horreur étaient réunis : hurlements de loups et chants d’outre-tombe en fond sonore, apparitions fantomatiques dans les miroirs, portes d’ascenseur se refermant au dernier moment sur le poursuivant de l’autre monde, possessions à profusion, etc… J’ai trouvé agréable d’avoir une vision de ce qu’offrait le cinéma étranger, qu’on aperçoit rarement dans nos salles obscures.

J’ai donc pris énormément de plaisir à assister à ce festival. Petit regret néanmoins, car le site officiel ne donnait pas suffisamment de descriptions pour choisir les films. La brochure de festival étant beaucoup plus complète, j’ai pu repérer quelques petites perles que j’aurais souhaité voir. Je vais donc publier quelques billets la semaine prochaine pour en parler, avec quelques bandes-annonces pour vous mettre l’eau à la bouche.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

salut,
ha ouai pas mal la bande annonce,
ça en met plein les yeux en tout cas !

à voir *